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franche comté - Page 3

  • Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté, mille ans d'histoire

    AE lorraine bourgogne franche comté.jpgLe Comité d'Histoire régionale, sous l'égide du Conseil régional de Lorraine, a organisé plusieurs colloques permettant d'aborder les relations historiques avec les territoires voisins au cours des siècles. Après l'Alsace, le Luxembourg et les Pays wallons, la Champagne, le dernier colloque de 2009 a regardé vers le sud pour envisager les relations de la Lorraine avec la Bourgogne et la Franche-Comté.

    Il s'agissait d'étudier les relations entre ces entités. Alors qu'au Moyen Âge l'espace lorrain était encore très fragmenté, les conflits furent nombreux. Un exemple est fourni par la guerre engagée par Charles le Téméraire contre le duc de Lorraine René II. Le but du Téméraire était de le dépouiller de ses états. L'enjeu était considérable et dépassait de loin le destin personnel du duc et de son petit duché. C'était une partie de l'Europe occidentale qui était concernée par le résultat de cette guerre engagée par le Téméraire pour réunir les deux principaux territoires de ses états, la Bourgogne et les Flandres.

    Les communications présentées lors du colloque développent tout particulièrement le rôle des familles et des lignages nobles au Moyen Âge, les questions religieuses, avec l'abondance des sources épiscopales et monastiques, et l'influence des abbayes bourguignonnes en Lorraine. Le culte des saints Claude et Nicolas bénéficie d'une attention également toute particulière.

    Pour l'époque moderne, sont abordés les problèmes de frontières avec le royaume de France et la monarchie des Habsbourg qui n'eurent pas de conséquences sur les échanges économiques actifs entre Bourgogne et Lorraine. De même, les ordres religieux poursuivront leurs missions jusqu'à leur dissolution en 1790 : la congrégation bénédictine de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe organisera les relations entre établissements lorrains et franc-comtois.

    On peut regretter que les XIXe et XXe siècles soient un peu les parents pauvres de ce colloque. Aurait pu être abordée la persistance des relations entre les deux régions : l'autoroute Lorraine-Méditerranée n'est-elle pas la modernisation nécessaire de l'antique voie romaine ? Le futur canal à grand gabarit Moselle-Saône sera-t-il réalisé au cours du XXIe siècle, ouvrant un lien nouveau entre Lorraine et Bourgogne ?

    Bref, un bon ouvrage de synthèse sur ces relations millénaires entre des territoires marqués par des conflits certes, mais aussi par des relations continues au cours des temps.

     

    ‡ Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté. Mille ans d'histoire, François Roth (sous la dir.), Edhisto & Comité d'Histoire régionale, actes du colloque des 13 et 14 novembre 2009, 2011, 372 p. (23 €).

  • Au Pays des Trois Provinces : nouveau mandat pour la présidente

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    [Vosges Matin]

  • "Le miracle de Faverney", actes du colloque de 2008

    miracle faverney.jpgL'Université de Franche-Comté réunit les actes du colloque de Faverney qui s'est déroulé les 9 et 10 mai 2008 lors des célébrations du 4ème centenaire du miracle des hosties de Faverney (Haute-Saône). Ces actes intéresseront tous les Lorrains du sud si proches, par leur histoire, de la Comté.

    L'ouvrage est la première tentative proprement historienne de rendre compte de ce prodige survenu dans la nuit du 25 au 26 mai 1608, en le replaçant dans l'histoire de la dévotion eucharistique sur la longue durée, du haut Moyen Âge à nos jours, et dans son contexte spatio-temporel. Cet angle d'approche a notamment permis de saisir les continuités avec d'autres miracles eucharistiques ou hosties miraculeuses et l'originalité du miracle de Faverney, ou encore d'éclairer la souplesse d'adaptation de son sens dans le temps.

    La publication de documents inédits et rares, des sources et de la bibliographie du miracle fait également de ce livre un très précieux instrument de travail pour les chercheurs et historiens.

    L'ouvrage s'articule autour de quatre parties : miracles et dévotion eucharistiques, l'environnement du miracle de Faverney, propagation, réactivation et interprétations du miracle de Faverney, et documents inédits et rares autour du miracle de Faverney et de la dévotion aux hosties.

    Des universitaires et historiens lorrains ont contribué à ces actes.

     

    >> Le miracle de Faverney (1608). L'eucharistie : environnement et temps de l'histoire, Actes du colloque de Faverney, 9 et 10 mai 2008, Corinne Marchal et Manuel Tramaux (sous la dir.), Presses universitaires de Franche-Comté, 2010, 509 p., ill. (25 €).

     

  • L'Echo des 3 Provinces d'automne est paru

    echo 3 provinces 148.jpgOutre une nouvelle mise en page de la première de couverture, ce numéro d'octobre-novembre offre un sommaire fourni sur les activités culturelles et l'histoire du Pays des 3 Provinces, "à cheval" sur la Haute-Marne, la Haute-Saône et les Vosges :

    - Cinquième anniversaire de la borne des 3 Provinces

    - Le journal de Pierre Légaré, de Bourbonne-les-Bains

    - Visites des villages d'Ormoy et Melincourt

    - Les fouilles de l'abbaye de Morimond

    - Hubert Mathieu, ancien du maquis du camp de la Délivrance durant la Seconde Guerre mondiale

    - Histoire de la cuisine et dictons de saison

    - Souvenirs des années 1920

    - Calendrier des manifestations autour de Bourbonne-les-Bains, Val de Vôge, Lamarche et Monthureux

    - La libération de Lamarche

    - Le brâme du cerf au pays des 3 Provinces

    - Histoire de Villotte (canton de Lamarche)

    - Les frères Flammarion, nés à Montigny-le-Roy

    - Bilan à La Roye Demange d'Ainvelle

     

    >> Possibilité de s'abonner à L'Echo des 3 Provinces sur www.adp3p.com

  • Les éditions Guéniot en prise directe avec les territoires

    A l'occasion du 2ème salon du livre lorrain, comtois et champenois organisé aux Thons dans l'ancienne église conventuelle des Cordeliers, plusieurs éditeurs présentaient leurs publications. Et parmi eux, les éditions Dominique Guéniot.

    guéniot éditions.jpgLes éditions Dominique Guéniot, installées à Langres, étaient venues en quasi voisins. Elles se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans la publication d'ouvrages sur l'histoire de la Champagne mais, depuis quelque temps, elles s'ouvrent à d'autres territoires géographiquement proches : la Franche-Comté et la Lorraine, et tout particulièrement les Vosges.

    Plusieurs livres rédigés par Jean-François Michel, grand organisateur du salon du livre des Thons, ont d'ailleurs été édités chez Guéniot : Monsieur de Lironcourt, Nos derniers seigneurs, Nos derniers abbés, La forêt de Darney...

    Cette sympathique maison d'édition mérite notre coup de chapeau pour la qualité des livres édités et la diversité des thèmes abordés. Leur catalogue en témoigne.

    Nous invitons nos lecteurs à visiter régulièrement le blog d'informations des éditions Guéniot : vous y découvrirez le catalogue et les dernières parutions... et vous pourrez commander, depuis chez vous, de bons livres !

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    Stand des éditions Guéniot lors du salon du livre, dans le cloître du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges).

     

     

    >> Plus d'infos sur http://editionsgueniot.over-blog.com

  • Eglise des Cordeliers des Thons (Vosges) : Salon du livre lorrain, comtois et champenois le 5 septembre

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  • Le parc régional naturel du sud-ouest vosgien sur les rails

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    [Vosges Matin]

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : les "musées vivants" de la cité Renaissance

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  • Contes et légendes de Haute-Saône

    contes et légendes haute saône.jpgPetite incursion chez nos voisins francs-comtois. La Haute-Saône et le Territoire de Belfort cultivent un riche patrimoine légendaire. Province natale de la Vouivre, en chaque recoin de cette région on ne sera pas étonné d'entendre parler de troublantes fées, de la bonne Tante Arie, d'inquiétantes Dames blanches ou d'aimables Trotte-Vieilles...

    Chevaux fantastiques, chats sorciers et c réatures aquatiques hantent les nuits sans lune. Un petit peuple de Grappin, Loutton et Foultot vit dans les bois, les jardins et parfois les maisons. Les fantômes reviennent chaque année, le diable fait de l'auto-stop et les sorcières côtoient vans vergogne les curés, les saints et la Sainte Vierge.

    Sur ces terres de lacs, de bois et de monts, la passion peut faire des ravages chez les hommes : on se fait ermite, on tue, on meurt par amour. Ou bien on invente de drôles de pratiques électorales et de curieuses cures médicales !

    Nos amis Lorrains y (re)découvriront des thèmes qui transcendent également nos légendes lorraines. L'universalité des contes et les légendes est encore une fois démontrée avec ce bel ouvrage.

    Hervé Thiry-Duval est bibliothécaire. Curieux, il s'est spécialisé dans le conte : concepteur d'expositions, instigateur du festival des Franches-Conteries, ce "féericologue" écrit aussi des livres sur les vouivres et les lutins.

     

    >> Contes et légendes de Haute-Saône et de Belfort, Hervé Thiry-Duval, éditions De Borée, 2010, 432 p., ill. (26 €).

  • Les 25 ans du Pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays des Trois Provinces s'offre aux visiteurs

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    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • Le pillage archéologique : l'exemple de la Haute-Saône

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    [Vosges Matin | 24.02.10]

  • Le Pays des Trois Provinces s'offre aux visiteurs

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    [Vosges Matin | 10.03.10]

  • Au Pays des Trois Provinces, de nouvelles visites de villages l'été prochain

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    [Vosges Matin | 23.01.10]

  • Philippe II et la Franche-Comté

    franche comté.jpgVous allez me faire remarquer que la recension de ce livre n'a rien à faire sur un blog consacré à l'histoire et au patrimoine des Vosges et de la Lorraine. Et bien, je vous répondrai que vous n'avez pas tout à fait raison...

    L'histoire de la Franche-Comté concerne aussi une petite partie de la Lorraine méridionale, celle que l'on nomme "la Vôge", pays lorrain situé entre Monthureux-sur-Saône et Plombières-les-Bains, qui se prolonge au nord de l'actuel département de Haute-Saône. A l'époque des tribus gauloises, la frontière entre pays des Leuques (les futurs "lorrains") et pays des Séquanes (les futurs "francs-comtois") n'était pas franchement marquée. Si la vaste forêt de Darney pouvait être considérée comme une frontière naturelle, au fil des siècles cette frontière se fera mouvante ; si bien que plusieurs villages limitrophes (Ameuvelle, Grignoncourt, Lironcourt, Godoncourt, Fontenoy-le-Château...) seront considérés comme des "terres de surséances", c'est-à-dire revendiquées par la Lorraine, le Barrois et la Comté.

    Dans sa magistrale thèse soutenue en 1911 - et aujourd'hui rééditée par les éditions Perrin -, le normalien et agrégé de l'Université Lucien Febvre livre à ses lecteurs non point Philippe II de Habsbourg (malgré le titre de l'oeuvre), mais un pays, un quasi-état, la Franche-Comté.

    Il s'agit là d'une somme historique sur cette vaste zone "séquanienne" qui va des plaines de la Saône à la Bresse comtois et des plateaux jurassiens aux Vosges saônoises en passant par le pays d'Arbois.

    Cette histoire concerne aussi les Lorrains, gens de l'Est et voisins de nos amis Francs-comtois. Et puis, ne l'oublions pas, de nombreux Francs-comtois vinrent s'installer en Lorraine après les malheurs des guerres du XVIIe siècle et repeuplèrent - avec les Savoyards et les Bourguignons - de nombreux villages meurtris.

    Un ouvrage magistral pour les Francs-comtois, bien sûr, mais aussi pour les Lorrains méridionaux dont leur histoire est intimement liée à celle de la Franche-Comté.

     

    >> Philippe II et la Franche-Comté, Lucien Febvre, éditions Perrin, 2009, 811 p., préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie (29 €).

     

  • « L’Echo des Trois Provinces » étend sa zone de diffusion

    La zone de diffusion du journal d’information associatif couvrant le sud-ouest vosgien, le Bassigny haut-marnais et le nord-ouest de la Haute-Saône, L'Écho des Trois Provinces, va s'étendre à partir du prochain numéro de février 2010.

     

    echo3provinces.jpgC'est la décision prise par les membres du comité de rédaction lors de la récente réunion à Isches.

     

    La présidente, Évelyne Relion, a ouvert la séance devant une vingtaine de personnes habituées du comité de lecture. Elle a évoqué le bilan du dernier numéro sorti début décembre, qui s'avère positif et de bonne qualité. Pour la prochaine livraison, elle proposait d'étendre la diffusion du magazine bimestriel sur la communauté de communes de Bains-les-Bains en s'appuyant sur le projet de parc naturel régional. Les membres ont émis un avis favorable. Sachant que la Codecom du Val de Vôge couvre 13 communes et 5.184 habitants. La photo à la une illustrera un paysage et des articles intérieurs traiteront de ce secteur vosgien. La diffusion supplémentaire concerne 2.000 numéros et sera effectuée par la Codecom. Les élus du Val de Vôge avaient été séduits par l'originalité de ce magazine associatif lors d'une réunion à Viviers-le-Gras concernant le projet de parc naturel régional. Ce futur parc coïnciderait pratiquement au rayon d'action des trois provinces… Ceci explique en partie cela.

     

    D'autres articles traiteront de l'histoire et des hommes des trois départements. La Poste de Bleurville qui célèbre son centenaire, la disette des années 1940 en Saône Lorraine, la vie d'un maréchal-ferrant, le chêne Saint-Evre de Voisey quatre à cinq fois centenaire, la belle voix de Sylvie Hell, l'inauguration de l'église Saint-Brice de Isches restaurée, etc. De nombreuses poésies égayeront les pages. Côté cuisine, le lecteur apprendra aussi qu'au 18ème siècle les plats étaient présentés sur des brancards… Et aujourd'hui sur des canapés !

     

    >> Les prochains rendez-vous : réunion des guides le samedi 16 janvier à 14h30 à la salle des fêtes de Villars-Saint-Marcellin (52) ; conseil d'administration à 14h30 puis comité de rédaction à 17h00 le samedi 20 ou 27 février, à la mairie de Isches (88).

     

    [Vosges Matin | 27.12.09]

  • Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) : Découverte exceptionnelle de 125 sarcophages mérovingiens

    Une crypte mérovingienne et 125 sarcophages très bien conservés ont été découverts dans les vestiges de l'église funéraire de l'abbaye de Luxeuil-les-Bains (fondée en 590 par saint Colomban), l'une des plus importantes d'Europe du VIIe au Xe siècle.

     

    fouilles luxeuil.jpgLe chantier de fouilles de l'église Saint-Martin, d'une surface de 650 m², a permis la découverte d'une concentration de sarcophages inégalée dans l'Est de la France. " Ils sont très bien conservés, in situ, avec encore leur couvercle de pierre ", a indiqué Sébastien Bully, chercheur au CNRS en charge du chantier. La crypte externe et voûtée, dite de Saint-Valbert, du nom du troisième abbé de Luxeuil, a été mise au jour et est tout aussi bien conservée que les sarcophages, selon le chercheur. Très peu de cryptes de ce type ont été trouvées en France d’après Sébastien Bully.

     

    sarcophages chrétiens luxeuil.jpgLes fouilles, commencées en 2008 et prévues jusqu'à fin janvier 2010, ont permis d'établir la succession dans le temps de plusieurs édifices sur le même emplacement : un habitat urbain gallo-romain du IIe siècle, une nécropole païenne au IVe siècle, une basilique paléochrétienne aux Ve-VIe siècles renfermant une partie des sarcophages, et ensuite la " crypte de Saint-Valbert " de 670. Reconstruite et modifiée au cours des années qui ont suivi, l'église fut finalement détruite pendant la Révolution, en 1797.

     

    Une demande de protection au titre des Monuments Historiques a été déposée mi-décembre et la valorisation de ce patrimoine dans un musée de site est en projet.

  • L’association « Aux sources du parc » se met au travail

    Les membres de la toute nouvelle association "Aux sources du parc" se retrouveront en commission dès début 2010 pour traiter des différents thèmes fondateurs du projet de parc naturel régional dans le sud-ouest vosgien.

     

    aux sources du parc.jpgUn pas de plus est franchi pour voir la création d'un parc naturel régional. Une association vient de voir le jour et aura fort à faire en 2010.

     

    Plusieurs réunions ont eu lieu dans diverses localités des trois départements limitrophes (Haute-Marne, Haute-Saône, Vosges) depuis la mi-septembre en vue de créer un parc naturel régional.

     

    Mais avant tout, il faut créer une association porteuse de ce projet. Les bonnes volontés ne manquent pas. Et lors de la dernière réunion à la maison de la Nature à Tignécourt, une association a vu le jour. Elle a pour nom "Aux sources du parc". Cette appellation a une double symbolique puisque des cours d'eau importants prennent leur source ici (Meuse, Saône) ainsi que les ruisseaux qui se jettent dedans et partent soit vers la mer du Nord soit vers la Méditerranée… " A la source, espérons que ces petits ruisseaux fassent une grande rivière ! ", soulignait le président nouvellement élu, Fabrice Cahez. Mais le plus difficile sera de convaincre. Il faudra donc informer et sensibiliser à plusieurs niveaux : une grande majorité de la population, les élus, et discuter avec les trois conseils régionaux que sont la Lorraine, la Champagne-Ardenne et la Franche-Comté.

     

    Tous les instigateurs de ce projet sont unanimes : avec la création d'un parc, c'est un label, une marque qui se met en place. Ce qui permettra aux producteurs locaux de mieux vendre leurs produits par exemple. D'un point de vue touristique, c'est une qualité paysagère qui permettra de faire venir davantage des gens de l'extérieur.

     

    L'association est ouverte à tous, à toutes les sensibilités et à toutes les idées. Son siège social est au 116, rue de l'Église à Monthureux-sur-Saône. Fabrice Cahez préside les destinées de l'association. Il sera aidé de cinq vice-présidents : Didier Milliard, chargé de la communication ; Michel Fournier, chargé du développement touristique ; Florence Réveillas, chargée du développement économique ; Jean-Pierre Huguet, chargé du patrimoine culturel ; Pierre-Jean Prévôt, chargé du patrimoine naturel. Daniel Godard se charge de la trésorerie et Ingrid Colnet du secrétariat.

     

    Les cotisations ont été fixées  5 € (individuel) et 10 € (associations, artisans, entreprises, commerçants, exploitation agricoles) et 50 € (Codecom).

     

    Les prochains rendez-vous auront lieu en 2010 :

     

    Commission communication. - Lundi 16 janvier à 20 h 30 à la maison de la nature à Tignécourt.

    Commission patrimoine culturel. - Jeudi 14 janvier à 20 h 30 à la salle des fêtes de Claudon.

    Commission développement économique. - Lundi 18 janvier à 20 h 30 à la Codecom de Monthureux-sur-Saône.

    Commission tourisme. - Lundi 25 janvier à 20 h 30 à la Codecom de Darney.

    Commission patrimoine naturel. - Lundi 1er février à 20 h 30 à la salle des fêtes de Villotte.

     

    [d’après Vosges Matin | 18.12.09]

  • En Saône Lorraine, une association pour défendre le projet de parc naturel régional

    Elle vient tout juste de faire son apparition dans le paysage vosgien. Le 30 novembre dernier exactement, l'association " Aux sources du Parc " a vu le jour.

     

    L'idée de créer un parc naturel régional dans le sud-ouest des Vosges en association avec la Haute-Saône et la Haute-Marne n'est pourtant pas nouvelle. Elle avait émergé en 2006 lors d'une fête du paysage à Nonville. Marc Benoît, chercheur à l'INRA de Mirecourt, avait alors lancé aux habitants : " Vous ne vous rendez pas compte de la qualité de votre patrimoine. " Il n'en fallait pas plus…

     

    Par la suite, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, s'est également fait le défenseur de cette idée. Depuis le début de l'année 2009, des réunions ont été organisées afin d'expliquer le projet et surtout de convaincre la population et les élus d'y adhérer. " La première condition de son existence c'est bien l'adhésion ", rappelle Fabrice Cahez. « Il faut battre en brèche les préjugés, un parc ce ne sont pas des contraintes. »

     

    fabrice cahez.jpgL'homme, retraité de l'enseignement depuis juin dernier et parallèlement photographe animalier, a pris la présidence de l'association " Aux sources du Parc ". Celui qui milite depuis plus de 20 ans en faveur de la protection de l'environnement avait envie de s'investir concrètement. " Je ne pensais pas qu'il y aurait une telle mobilisation ", avoue-t-il. Car les réunions d'information ont fait le plein et la toute nouvelle association ne manque pas de bonnes volontés. Réunis en cinq commissions, leur premier travail sera de réaliser un diagnostic initial du patrimoine naturel, humain, économique, bâti… de ce périmètre qui comprend la tête de bassin de la Saône. " L'objectif n'est pas de mettre la nature sous cloche. Nous voulons être promoteurs d'actions positives ", assure Fabrice Cahez.

     

    Normalement, c'est une région qui doit porter un tel projet. Sauf que les trois régions concernées (Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté) ont déjà fait savoir leur peu d'intérêt. Ce sont elles également qui amènent le financement. Alors l'association doit fonctionner à l'envers. C'est-à-dire monter un dossier qui prouve l'adhésion de la population et le bien-fondé d'une telle démarche puis ensuite aller convaincre les trois régions.

     

    Un défi que Fabrice Cahez et toute son équipe sont prêts à relever. Car le périmètre choisi ne manque pas d'atouts. " La qualité des paysages, la forêt, le tissu associatif… ", énumère Fabrice Cahez. Le projet a déjà réussi à fédérer cinq communautés de communes (quatre pour les Vosges et une en Haute-Marne). Celles de Haute-Saône restent à convaincre.

     

    L'association va donc se mettre très rapidement au travail. Des réunions sont programmées dès le début de l'année pour les commissions. " C'est ouvert à tout le monde, à tous ceux qui se sentent concernés pour bâtir quelque chose ", invite le président. Il sait que le travail sera long mais que le résultat bénéficiera aux jeunes générations.

     

    " La création d'un parc est un moyen de dynamiser la ruralité. C'est un label qui va permettre de communiquer, c'est un véritable plus en termes économique et touristique ", ajoute-t-il. Ce n'est donc que le début de l'aventure, que le président espère pouvoir partager avec le plus grand nombre, sans exclusion aucune.

     

    >> Contact : association " Aux sources du Parc ", tél. : 03.29.07.57.84.

    [Vosges Matin | 09.12.2009]

  • Vers une liaison Saône-Moselle ?

    Véritable serpent de mer, la liaison entre la Méditerranée et la Mer du Nord refait surface avec le projet de jonction de la Saône et de la Moselle. Pédagogie et débats autour d'un projet structurant titanesque.

     

    Saone-Moselle.jpgUn canal d'une longueur de 200 à 250 kilomètres entre Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle, Lorraine) et Saint-Jean-de-Losne (Côté d'or, Bourgogne) afin de relier la Saône et la Moselle. Le tout pour la rondelette somme de 10 milliards d'euros. Un projet titanesque traversant le département des Vosges du nord au sud via les environs de Neufchâteau et de Contrexéville. Plein de démesure. Une idée folle ?

     

    Pas tout-à-fait. La construction d'une telle voie fluviale permettrait de mettre en connexion, par l'intérieur des terres, la Méditerranée et la Mer du Nord. Un projet tant rêvé depuis l’Antiquité, et qui resurgit dans les songes de nombreux décideurs politiques, entrepreneurs actifs et simples citoyens de Lorraine, de Bourgogne et de Franche-Comté, les trois régions principalement et directement concernées.

     

    Les objectifs poursuivis sont clairs : œuvrer pour le développement durable en favorisant le transport fluvial dont le coût environnemental est extrêmement faible, désengorger les autoroutes du nord-est des innombrables camions qui les empruntent, et stimuler les économies sinistrées de ces grandes provinces françaises.

     

    À présent, la mission est de faire de ce doux rêve une concrète réalité. Des études ont ainsi, d'ores et déjà, été menées, autant sur les plans socio-économique que technique. D'autres sont en cours. Quatre couloirs de passage ont été retenus pour accueillir la liaison fluviale, dans une bande d'une quarantaine de kilomètres.

     

    Une bande qui englobe la circonscription de Jean-Jacques Gaultier, député et conseiller général des Vosges. Vigilant sur le suivi du dossier, il rappelle : "La poursuite des études est nécessaire. Elles sont faites pour préparer le débat public prévu en 2012 par la loi Grenelle 1, loi votée à la quasi-unanimité."

     

    Et Patrick Hatzig, vice-président au Conseil régional de Lorraine délégué aux infrastructures et aux transports, soutien de la première du projet, de poursuivre : "Il faut mener les études comparatives pour créer les conditions démocratiques du débat. C'est ce que le Président de la République a réaffirmé lors de son déplacement en Moselle. Et la question sera tranchée en connaissance de cause en 2012."

     

    canal.jpgPourtant, à peine imaginé, loin d'être creusé, le canal Saône-Moselle soulève déjà bien des polémiques, notamment du côté des Verts qui se verraient bien, à l'instar de leur enterrement en règle du canal Rhin-Rhône en 1997 avec l'arrivée de la gauche plurielle au Palais Bourbon et de Lionel Jospin à Matignon, en fossoyeur du projet. "La liaison Saône-Moselle est une fausse bonne solution. Elle va nécessiter une énorme quantité d'eau car elle suppose de nombreuses écluses. Elle va dénaturer les paysages et détruire les éco-systèmes, sans parler de la disparition des terres agricoles", accuse Jean-François Fleck, conseiller régional (Verts), détracteur de la première heure du "canal de l'absurde". L'écologiste poursuit son argumentaire à charge : "Je ferais un parallèle avec la RN66. Quand on regarde une carte, il n'y a que quelques kilomètres pour faire la jonction. Mais, sur le terrain, le contournement qu'il nécessite en fait un projet absurde, coûteux et destructeur."

     

    Un raisonnement contesté par Patrick Hatzig, lui qui voit dans le canal l'opportunité de faire de la Lorraine un "carrefour, un lieu de transit des marchandises". "Le canal n'ira pas à fond de vallée, il sera à flanc de coteaux. Il ne remplacera donc pas les cours d'eau, répond-il, alors il n'y aura aucun problème pour l'environnement et la biodiversité." Autant dire que les discussions politiques sont lancées et animées. Avant l'heure.

     

    Car le débat public - "officiel" - se tiendra bien en 2012. Et, sans doute, les premiers coups de pelle dans les sols de la vallée vosgienne ne viendront pas avant l'horizon 2025. D'ici là, bien de l'eau aura eu le temps de couler sous les ponts de la Moselle et de la Saône. Un long temps de suivi, au fil de l'eau, d'un projet dont la polémique qu'il suscite n'a de mesure que le gigantisme qu'il abrite.

     

    Tanguera-t-il devant les obstacles dans la mer agitée d'une nature fragile et capricieuse ? Chavirera-t-il dans la tempête soulevée par des écologistes qui ont le vent en poupe ? Sur le pont, barre en main, les capitaines du navire "Sâone-Moselle" entendent bien être les premiers hommes à mener une embarcation de la Méditerranée à la Mer du Nord. Par les terres, sans escale.

     

    [Vosges Matin |16.11.09]

  • Colloque "La Lorraine, la Bourgogne et la Franche-Comté du Moyen Âge à nos jours"

    Le Comité d'Histoire Régionale de Lorraine organise un colloque sur le thème "La Lorraine, la Bourgogne et la Franche-Comté du Moyen Âge à nos jours : relations, différences et convergences" les 13 et 14 novembre 2009 à l'Hôtel de Région, Place Gabriel-Hocquard à Metz, sous la direction scientifique du professeur François Roth.

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  • Une association pour accompagner la création du parc naturel régional

    Réunis à Lironcourt, dans le canton de Lamarche (Vosges), des responsables associatifs et des élus locaux ont décidé la création d’une association pour porter le projet de création d’un parc naturel régional (PNR).

     

    aux_sources_du_parc.jpgResponsables associatifs œuvrant depuis de nombreuses années dans les domaines du patrimoine naturel et culturel, du tourisme et du développement économique local, élus des communautés de communes des Pays de la Saône Vosgienne, de Saône et Madon, du Val de Vôge, des Marches de Lorraine, et de Bourbonne-les-Bains : ils étaient venus en nombre pour partager leur motivation pour la naissance de cet efficace outil de développement local que représente le Parc Naturel Régional.

     

    Dénommée « Aux sources du Parc », la nouvelle association loi 1901 a pour objectif de réunir les arguments destinés à convaincre les Conseils régionaux de nos territoires – Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté – de la validité d'un tel projet. Différents groupes de travail se sont d’ores et déjà constitués afin de mener les réflexions et les recherches sur les thèmes les plus divers : patrimoine naturel, patrimoine culturel, développement touristique, développement économique.

     

    La communication représente le thème d'une dernière commission essentielle car il sera nécessaire d'expliquer aux habitants, mais aussi aux décideurs locaux, les objectifs et la méthode d'un PNR. La démarche à mener est en effet d'envergure puisqu'elle vise à valoriser les atouts d'un vaste territoire (de Bains-les-Bains à Bourbonne-les-Bains, de Darney à Passavant-La Rochère en passant par Monthureux-sur-Saône) notamment en faisant travailler ensemble différents acteurs.

     

    Les membres de la nouvelle association seront aidés dans leur démarche par six étudiants en licence « Gestion durable des espaces forestiers et développement local » à l'Université de Nancy 2. À charge pour eux de participer aux commissions, d'amorcer un inventaire des richesses à mettre en avant dans le cadre de la création d'un PNR.

     

    La prochaine réunion est programmée le 4 novembre, à 20h30, au casino de Bourbonne-les-Bains. Damien Parmentier, directeur de Vosges Développement, interviendra en tant qu'ancien directeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l'aventure sont les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 16.10.09]

  • Bleurville : « Résonances » fait vibrer le choeur de l’abbaye

    L’ensemble vocal et instrumental franc-comtois a somptueusement inauguré les Journées du Patrimoine en l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

     

    concert resonances3 19.09.09.JPGLes mélomanes et amateurs de chant choral, parmi lesquels ont pouvait reconnaître Alain Roussel, conseiller général et président du Pays d’Epinal Cœur des Vosges, ainsi que plusieurs conseillers municipaux de Bleurville, n’ont pas été déçus : l’abbatiale Saint-Maur a connu un grand moment avec le concert gratuit proposé par « Résonances », une quinzaine de choristes et d’instrumentistes placés sous la direction de Michèle Wintherlig. Le chœur est composé de membres de chorales « A Cœur joie » venu des quatre coins de Franche-Comté.

     

    concert resonances2 19.09.09.JPGRiche d’une bonne expérience chorale, le groupe prend plaisir à approfondir et à faire partager avec son public un répertoire classique varié. Et c’était bien le cas pour ce dernier concert de la saison donné à Saint-Maur. Chants sacrés et profanes de la Renaissance et nocturnes de Mozart étaient une mise en bouche avant la Suite n° 3 de Bach magistralement interprétée au violoncelle par André Wintherlig. Concentré à l’extrême et totalement habité par son instrument, notre soliste a magnifiquement su restituer toute la plénitude et la profondeur des sonorités de cet instrument hors du commun qu’est le violoncelle. Le Laudate dominum de Mozart et la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Haydn ont achevé de conquérir un public qui n’a pas ménagé ses applaudissements. Saluons également la merveilleuse prestation de la jeune soprano Elise Duclos, étudiante au conservatoire de Strasbourg ainsi que des violonistes Alberte et Laurence Wintherlig et de la pianiste Colette Fleury.

     

    Après avoir chaleureusement remercié le chef de chœur, les choristes et instrumentistes, le président des Amis de Saint-Maur, Alain Beaugrand, a tenu également à saluer Marie-Françoise et Jean-François Michel, infatigables chevilles ouvrières de la Saône Lorraine, qui ont permis que ce concert ait lieu en avant-première à Bleurville.

     

    Pour clôturer la 35ème saison à Saint-Maur, le patrimoine historique et religieux bleurvillois a été, après le concert du Duo Orphée de juillet dernier, magnifiquement mis en musique en cette fin d’été.

     

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]

  • Vers un parc naturel régional au Pays des Trois Provinces ?

    Un environnement et un patrimoine exceptionnels ont donné envie à l'Ouest vosgien et ses voisins champenois et francs-comtois de se lancer dans la course à un parc naturel régional.

     

    parc naturel régional.jpgCe n'est qu'un début certes mais il faut bien commencer un jour. Le 16 septembre, à Lironcourt, une petite commune de l'Ouest vosgien dans le canton de Monthureux-sur-Saône, une centaine de personnes se sont réunies à la salle des fêtes. Le but était de créer une association, structure qui pourrait ensuite porter un projet de parc naturel régional.

     

    Cette idée est née, voilà deux ans à peine, en partant du constat que cette partie ouest du département des Vosges, frontalière avec la Haute-Marne et la Haute-Saône, possède un environnement et un patrimoine exceptionnels, de l'aveu même d'Alain Roussel, conseiller général et président de la communauté de communes du pays de la Saône vosgienne. Justement, la surface de ce parc naturel régional comprend la tête de bassin de la Saône.

     

    Pour l'instant, les communautés de communes du pays de Saône et Madon (Darney), du val de Vôge (Bains-les-Bains), des marches de Lorraine (Lamarche) et du pays de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) ont rejoint celle du pays de la Saône vosgienne. La Haute-Saône hésite encore.

     

    L'impulsion de départ vient peut-être de la fête du paysage à Nonville en 2006 où Marc Benoît, scientifique à l'INRA, a attiré l'attention des élus du secteur sur les richesses de ce territoire. Claire Masade, animatrice de la charte forestière en 2007, n'est pas non plus étrangère à cette prise de conscience. Mais le projet doit se nourrir d'une volonté locale. " Sans cela, on n'y arrivera pas ", prévient le président Alain Roussel.

     

    Pourquoi vouloir créer un parc naturel régional ? " Ca donne un label connu et reconnu, c'est un outil de valorisation intéressant et de protection ainsi qu'un outil de développement économique ", argumente-t-on du côté des bénévoles qui se mobilisent autour de ce projet. Car pour l'instant, tout n'est affaire que de bonnes volontés. Celle de Virginie Rivière-Faliszek n'est pas prise en défaut non plus. L'enseignante du lycée agricole de Mirecourt a tout de suite adhéré au projet et y a apporté son expertise. C'est des compétences et de motivation dont a besoin le projet pour aboutir. Et d'une bonne dose de persévérance puisqu'il faut, en moyenne, dix ans pour le concrétiser.

     

    Apparemment, la motivation ne fait pas défaut aux habitants du secteur de l'Ouest vosgien. Ce n'étaient sans doute que les premiers balbutiements d'une histoire qui pourrait s'écrire sur la durée.

     

    [Vosges Matin | 17.09.09]

  • Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République

    gaullisme dans l'est.jpgLe Rassemblement du Peuple Français (RPF) qui avait déjà emporté la plupart des villes de l'Est lors des municipales de 1947 obtint de nouveau un excellent résultat lors des législatives de 1951. A l'évidence, la France de l'Est entretenait avec le général de Gaulle et le gaullisme d'opposition un rapport privilégié où se mêlaient de manière complexe les héritages historiques, les déterminants socio-économiques et les influences culturelles et religieuses.

     

    Comment un homme - Charles de Gaulle - et un courant politique - le gaullisme - ont pu à ce point s'ancrer pratiquement et symboliquement dans un espace géographique à un moment donné, après la Libération du territoire ? A cette question, l'ouvrage issu d'un colloque tenu à Nancy en 2007, tente d'apporter des réponses autour de cinq axes thématiques : les structures, le personnel, les partenaires et adversaires, la culture politique et l'enracinement symbolique dans l'histoire et l'espace.

     

    Les auteurs : François Audigier est maître de conférence en histoire contemporaine à l'université de Nancy 2 et spécialiste de l'histoire du gaullisme. Frédéric Schwindt est professeur agrégé d'histoire, spécialiste de l'histoire lorraine et membre du Centre culturel Charles de Gaulle de Lorraine.

     

    >> Gaullisme et gaullistes dans la France de l'Est sous la IVe République, François Audigier et Frédéric Schwindt (sous la dir.), Presses universitaires de Rennes, 2009, 421 p. (20 €)

  • La « drôle de guerre » et la défaite de juin 1940 dans le Grand Est

    Pour ceux qui vécurent cette époque, comme pour les historiens qui l'étudient, la « drôle de guerre » puis la défaite militaire de juin 1940 constituèrent l'une des pages les plus sombres de l'histoire de la France contemporaine.

     

    la grande débâcle.jpgSoixante-dix ans après la déclaration de guerre, L’Est Républicain a pris l'initiative d'explorer cette période au travers des archives historiques et grâce aux souvenirs des témoins.

     

    Pendant le conflit ou lors de l'exode, ils étaient sous les drapeaux ou encore adolescents : ils ont tous assisté plus ou moins impuissants à l'effondrement de l'armée et du pouvoir politique, à l'arrivée des troupes allemandes dans les villes et les villages, à la mise en place du régime de Vichy, à partir de juillet 1940. Leurs souvenirs sont évidemment précieux. Ils ont été recueillis avec le plus grand soin afin de les confronter aux événements et de les replacer dans le contexte général.

     

    L'accent est mis dans ce magazine sur la dimension régionale de la guerre. La Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté - avec le nord de la France - furent une fois encore en « première ligne » dès septembre 1939 avec les grandes opérations d'évacuation des populations civiles qui vivaient à proximité de la frontière et l'installation des troupes dans les abris de la ligne Maginot. Nos régions furent ensuite, en juin 1940, le théâtre des opérations terrestres et aériennes lancées par Hitler et ses généraux : des Ardennes à la Suisse en passant par le Toulois, le Saintois, le massif des Vosges, des unités françaises mais également polonaises résistèrent et infligèrent même des pertes importantes à l'ennemi. Mais, ces poches de résistance - alors que partout le front craquait - ne permirent pas de vrai sursaut militaire.

     

    L'Est de la France, après la défaite, n'en avait pas fini avec l'histoire : la Moselle et l'Alsace subissaient l'annexion, le reste de la Lorraine était englobé dans une zone interdite, les Vosges étaient placées sous haute surveillance tandis que la Franche-Comté était coupée au sud par la ligne de démarcation. Les populations allaient souffrir encore longtemps avant la Libération.

     

    >> « 39-40 : la grande débâcle », hors-série de L'Est Républicain, septembre 2009 (7 €).

  • Journées du Patrimoine à Bleurville (Vosges) : « Résonances » en concert à l'abbaye Saint-Maur

    Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’abbaye Saint-Maur accueillera samedi 19 septembre à 20h30 l’ensemble vocal franc-comtois « Résonances ».

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    L'ensemble franc-comtois "Résonnances" en répétition.

     

    Le chœur est composé d'une quinzaine de choristes dirigés par Michèle Wintherlig, professeur d'éducation musicale et responsable musicale des chorales « A Cœur Joie » franc-comtoises. Ils sont issus pour la plupart de chorales « A Cœur Joie » de Franche-Comté (Besançon, Dole, Gray). Riches d'une bonne expérience chorale, ils ont plaisir à approfondir un répertoire classique varié allant de la Renaissance au 20ème siècle. Ils chantent a cappella, accompagnés par un piano ou par quelques instruments à cordes.

     

    Le programme du concert proposé en l’abbatiale Saint-Maur présente des œuvres vocales et instrumentales d’une grande richesse. La troisième suite pour violoncelle de J.-S. Bach alternera avec des pièces vocales de la Renaissance, d'Edward Elgar (compositeur britannique décédé en 1934), le Laudate dominum de Mozart avec une jeune soprano étudiante au conservatoire de Strasbourg, ou encore la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Joseph Haydn.

     

    Un programme éclectique qui mettra notre patrimoine millénaire en musique pour clôturer en beauté la 35ème saison à Saint-Maur.

    >> Concert de l’ensemble vocal et instrumental « Résonances », abbaye Saint-Maur, samedi 19 septembre à 20h30, entrée libre.

  • A la découverte du patrimoine bleurvillois

    L'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces (ADP3P) organisait récemment une visite commentée du village de Bleurville.

     

    adp3p à bleurville.jpgSous la conduite de Marie-Madeleine Boulian, présidente du Syndicat d'initiatives de la Saône vosgienne, un groupe d'une quinzaine de passionnés de patrimoine et d'histoire a parcouru les rues de Bleurville à la découverte des atouts de la petite cité vosgienne.

     

    Point de rendez-vous, l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, posée sur le rebord du plateau surplombant le village, s'est ouverte aux visiteurs du jour. Puis, rue de l'église, rue Bezout et rue du Creux-Châlot le groupe a pu contempler des anciennes maisons rurales avec des éléments architecturaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (fenêtres à linteau Renaissance, clés décorées, portes charretières, toitures à avancée, tour d'escalier...). Et sous le chaud soleil de cet après-midi, chacun a pu se rafraîchir auprès des fontaines et lavoirs qui égayent encore les rues.

     

    expo histoires de fermes 2009 028.jpgPassage par l'abbatiale bénédictine Saint-Maur où les touristes ont pu visualiser une présentation vidéo sur l'histoire et l'architecture de ce site classé, puis visiter en détail l'église haute, la crypte, le jardin et le musée de la Piété populaire installé dans le logis prieural du XVIIIe siècle. L'exposition "Histoires de fermes" a retenu également toute leur attention et a suscité de nombreuses interrogations sur les particularités des maisons rurales traditionnelles des Vosges méridionales.

     

    S3010050.JPGPour achever cet après-midi découverte, rencontre inatendue avec un arbre remarquable de plus de 400 ans, le Chêne des Saints, planté sur le bord de l'ancienne voie romaine menant à Darney en souvenir de la translation des reliques des deux martyrs franc-comtois à l'origine de la fondation du monastère local. Et à quelques pas de là, Marie-Madeleine Boulian et son groupe étaient accueillis à l'atelier du sculpteur Jean-Louis Rollin qui leur a expliqué ses oeuvres, puis tous ont partagé en toute amitié une sympathique collation chez l'ami Jean-Louis.

     

    [clichés Vosges Matin et H&PB]

  • "La forêt des sortilèges" va enchanter l'été vosgien

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